La multinationale française Areva sera jugée dans le dossier des otages du Niger pour avoir sous-estimé la menace terroriste

La justice française a ordonné un procès contre le géant nucléaire français pour "blessures involontaires par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation", selon les médias français.

NIGER

10/20/20251 min read

La multinationale française Areva sera jugée dans le dossier des otages du Niger pour avoir sous-estimé la menace terroriste

La justice française a ordonné un procès contre le géant nucléaire français pour "blessures involontaires par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation", selon les médias français.

CE QUI EST REPROCHÉ: Areva (devenu en 2018 Orano) est suspectée d'avoir sous-évalué le risque d'attaques de l'organisation al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et de ne pas avoir instauré les mesures de sécurité adaptées pour les salariés du site d'extraction d'uranium d'Arlit au Niger.

L’enquête a démontré que l’infiltration de potentiels terroristes sur le site au Niger avait été repérée plusieurs jours avant l’action du commando. Un mois avant l'enlèvement, le préfet de Niamey avait conseillé à la direction d’Areva d’évacuer le personnel européen. Les investigations ont révélé le manque de protection du site. HISTORIQUE: Un ressortissant malgache et un ressortissant togolais, ainsi que cinq Français travaillant sur le site minier ont été enlevés en septembre 2010 par un commando armé d'Aqmi.

La Française Françoise Larribe ainsi que les salariés malgache et togolais ont été libérés en février 2011. Quatre autres otages français sont restés détenus pendant trois ans dans des conditions difficiles, avant de retrouver la liberté en octobre 2013.